Le Dizuit et ses paradoxes. Parfois il n’est pas nécessaire de faire 10 000 km pour voyager. Le Dizuit est fait de mélanges. De mélanges de cultures : des bobos d’Abbesses aux blacks de Barbès. De mélanges de genres : du cancan du Moulin aux AirMax de Saint-Ouen. Mélanges d’odeurs, de rôdeurs, de bonne-humeur et colporteurs. Mélanges d’Histoire et de Street Art.

 

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Escher I

Escher I

La Vénus des Puces

La Vénus des Puces

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Voici quelques clichés pris lors de mes marivaudages estivaux. Et je finirai avec un petit couplet du père Bruno à l’époque encore Gyneco :

Dans ma rue, pour communiquer il faut être trilingue Et faire attention quand on marche sur des seringues Se méfier des dingues qui sortent leurs flingues Dans ma rue, les péripatéticiennes craquent pour du Crack Les pompiers les réveillent en leur mettant des claques Personne ne veut tenter le bouche à bouche Les clodos s’échappent pour ne pas prendre de douche Dans ma rue, le vendeur de grec veut nous empoisonner Sa viande est bizarre, son huile est périmée Comme moi l’épicier fait ses courses à Ed Il m’revend les mêmes produits Que j’achète l’aprés-midi 4 ou 5 fois plus cher la nuit Dans ma rue, ça vole, ça viole Mais qu’est-ce que tu veux ? À chacun sa banlieue. La mienne, je l’aime Et elle s’appelle le 18ème