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On arrive en Croatie à Split frais comme des gardons dans une belle auto immaculée. La recherche de notre petite chambre fut un peu folklorique sans GPS. Le Croate semble afficher la même simplicité que l’avait été l’Islandais…

On découvre by night la vieille ville ancrée dans les remparts du magistral Palais Doclétien. La ville fortifiée est damée de longues plaques de marbre blanc lissées par le temps. Véritable labyrinthe de ruelles, le palais se présente à nous comme un musée à ciel ouvert. Le lieu est romantique à souhait : entre lumières tamisées, joueur de gratte acoustique et tables gastronomiques.

On déambule le jour suivant jusqu’au sommet de la colline Marjan avant de prendre la direction des lacs de Plitvice sous des trombes d’eaux.

Sous la pluie et la grisaille, on traverse des paysages jalonnés de bâtisses sans toits, certaines encore criblées d’impacts nous poussent à en apprendre davantage sur l’Histoire récente de ce pays. Nous n’avions que 8 ans en 1992…

On décide de prendre le temps de visiter ce lieu magique en 2 jours. L’artillerie lourde pour satisfaire le touriste sommeille en attendant l’été. On a la chance d’être presque seuls dans un lieu reposant à gambader sur de petits ponts de bois et accéder à plusieurs dizaines de cascades qui alimentent des bassins bleus turquoises. On s’installe dans un petit village à 20km du Parc National en pleine nature avec un poêle à bois en guise de chauffage.

La transition vers Trogir est compliquée et on repart de cette ville déçus avec le sentiment d’avoir été pigeonnés par une ville touristique sans saveur. On reprend donc la route vers Dubrovnik en longeant cette magnifique côte Dalmate où chaque virage propose des criques plus belles les unes que les autres. Objectif : l’île de Korkula, patrie de Marco Polo.

Qu’on est bien, loin des touristes, à se prélasser à Pupnatska Luka, petite crique idyllique partagée avec 4 autochtones.